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Les Thessaloniciens sont devenus un modèle pour tous les chrétiens. A-t-on parlé de leurs dons ou des miracles qui se sont produits? Aujourd’hui, c’est souvent le premier sujet dont les chrétiens s’entretiennent. Cela attire des foules dans des méga- églises. Mais quand on pensait aux Thessaloniciens, on admirait leur foi ! En quoi était-elle si remarquable ? Ils avaient une foi qui obéissait (Rm 1,5). La foi de Jésus dans notre cœur ne se limite pas à de bonnes connaissances bibliques intellectuelles. Elle nous conduit tout d’abord et concrètement à nous détourner des idoles, sans oublier celle qui ne veut pas céder son trône, notre Moi (1 Thess 1,9). Ensuite, elle nous amène à nous tourner vers le Seigneur. Malheureusement pour certains, tout s’arrête là, contents de leur salut. Mais une foi qui n’obéit pas, qui ne vit pas de chaque parole de Dieu (Dt 8,3), qui ne se laisse pas éprouver (1 Pi 1,7), qui ne persévère pas (Mt 10,22), qui ne se voit pas (Mt 9,2), n’est pas une vraie foi, une foi qui sauve. Jacques dit que la foi qui n’a pas d’œuvre est morte en elle-même (Jc 2,17). Les Thessaloniciens avaient tout cela, et pourtant Paul leur écrit dans sa 2ème lettre qu’il rend grâce à Dieu à leur sujet, parce que leur foi ne faisait 45160 OLIVET Tél : 02.38.69.23.15 Lettre de prière n°274 Chers frères et sœurs, Novembre 2020 VOTRE FOI EN DIEU S’EST FAIT CONNAITRE EN TOUT LIEU (1 Th 1,8) Nouvelles et sujets de prière qu’augmenter. Comment Paul a-t-il vu cela ? Parce qu’ils s’aimaient de plus en plus les uns les autres (2 Th 1,3). Notre foi est-elle prête à augmenter en obéissance aux commandements fondamentaux pour notre couple, notre famille, notre église ? En nous aimant davantage les uns les autres... (1 Jn 4,12), nous honorant... (Rm 12,10), nous soumettant... (Ep 5,21), nous accueillant... (Rm 15,7), nous pardonnant et nous faisant grâce... (Co 3,13), nous supportant... (Ep 4,2), nous édifiant... (1 Th 5,11), nous consolant... (1 Th 4,18), nous lavant les pieds... (Jn 13,14)... Le jour où le Seigneur nous a révélé notre mauvaise manière de vivre, de servir et de croire, nous l’avons reconnue et confessée (1 Pi 1,18). En lui, nous sommes devenus des créatures nouvelles, capables de faire ce qu’il nous demande (2 Co 5,17). Ne nous décourageons jamais quand les choses anciennes abandonnées se manifestent de nouveau. Notre vieille nature, nous l’avons jusqu’à la fin de notre vie. Elle est un outil pour nous ramener dans la vraie foi en Jésus. Cela fait partie de notre combat spirituel de tous les jours (Ga 5,17). En Jésus, nous avons la liberté et l’autorité de résister au diable (1 Pi 5,9) et de rejeter les exigences de la chair (1 Pi 2,1).